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Autonomisation des femmes : Le meilleur levier pour un développement durable

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Les dirigeants du monde entier gagneraient à ériger au rang de leurs priorités l’autonomisation des femmes pour relever les défis de développement.

Des études produites par des structures onusiennes n’ont eu de cesse de suggérer une meilleure synergie en vue de promouvoir des investissements dans ce sens.

Elles mettent en lumière le lien étroit entre l’atteinte des objectifs de développement et la prise en compte des besoins des femmes.

Il a d’ailleurs été montré que l’autonomisation économique des femmes constitue un impératif pour la réduction de la pauvreté. Elle offre aux états la possibilité de mieux exploiter leur potentiel de croissance.

« Le programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’Organisation des Nations Unies cherche à éradiquer la pauvreté d’ici à 2030 – mais cet objectif ne peut être atteint si nous continuons à avancer dans la même voie et à laisser les femmes à l’écart » selon le Programme des nations unies pour le développement (Pnud).

Pour étayer cette thèse, des chiffres incitant à un changement de paradigmes sont cités.

« 12 billions de dollars peuvent être ajoutés au PIB d’ici à 2025 si l’inégalité entre les sexes est éliminée dans la population active. Afin d’éliminer les inégalités entre les sexes dans la population active, de nombreux changements systémiques et profonds doivent avoir lieu au niveau local, national et mondial » ajoute la source.

Briser les chaînes

Le plaidoyer, mené de part et d’autre, par les militants de la cause féminine, a généré une prise de conscience à l’échelle planétaire. Il a fait ressortir la nécessité de valoriser la contribution économique des femmes. Celles-ci apportent de la valeur ajoutée dans tous les secteurs d’activités où elles opèrent.

Seulement, la plupart ont encore du mal à transcender des obstacles traditionnels. Il leur est encore difficile de bousculer des normes sociales. Ce n’est pas fortuit si Onu femmes insiste sur la définition de nouvelles stratégies et politiques pour inverser la tendance. Elle multiplie les initiatives visant un bien-être collectif.

Elle renseigne, dans cette dynamique, que la gente féminine reste touchée de manière disproportionnée par la pauvreté, la discrimination et l’exploitation.

« La discrimination basée sur le genre condamne souvent les femmes à des emplois précaires et mal rémunérés et ne permet qu’à une faible minorité d’entre elles d’atteindre des postes élevés. Elle restreint également l’accès des femmes aux actifs économiques tels que les terres et les emprunts. Elle limite leur participation à l’élaboration des politiques économiques et sociales. Et enfin, du fait que les femmes se chargent de l’essentiel des tâches ménagères » selon l’organisation onusienne.

S’appuyant sur une approche inclusive, les défenseurs des droits de la femme essaient d’user de mots justes pour encourager les hommes, leaders d’opinions, chefs religieux et coutumiers à soutenir tous les objectifs de développement et à lutter contre les violences basées sur le genre.

Au Sénégal, le concept de masculinité positive qui commence à produire des effets, aidera certainement à impulser des changements en faveur des femmes.

Des hommes reconnaissent qu’en renforçant l’autonomie de la gente féminine, ils contribuent ainsi à leur propre épanouissement, celui de la famille et de la société entière. Et que cette approche aura une incidence réelle sur la croissance économique.

 

FAUEFAO
Forum pour l’autonomisation économique des femmes

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